Clara
Schumann-Wieck
1819-1896
Portrait d'artiste
Robert
Schumann
1810-1856
Retour aux sources
L'envers
d'un mythe
par
Monique
Wohlwend-Sanchis
Titulaire
du prix de Virtuosité de piano au Conservatoire National de Toulon,
se destina à l'Enseignement musical ; à Paris elle obtint
parallèlement au CAPES (Lycée La Fontaine) une 1ère
médaille (1ère nommée) au Cours de perfectionnement
de piano de l'Ecole Marguerite Long. Elle enseigna successivement à
Limoges, Arles, Abidjan (participant à la création de
l'Ecole Normale de Musique et en assurant la Direction), Toulon et Annemasse.
Ses
recherches ont fait apparaître, relatives à Robert et Clara,
certaines zones d'ombre occultées jusqu'à ce jour, même
si distillées ici et là dans des revues spécialisées.
Une étude approfondie des grands problèmes les ayant concernés,
d'après des textes originaux de première main, suivie
pour chaque sujet d'une analyse critique, constitue l'essentiel de ces
essais documentaires. La démarche fut longue et émouvante.
Ces témoignages incontournables des personnages eux-mêmes
et de leur entourage permettront-ils d'éclairer,
quelque peu, le lecteur attaché à ce couple légendaire
dont la musique a été le trait d'union ?
Et si, de chacun on voulait cerner l'individualité, ne pourrait-on,
partant du R de Robert, choisir les adjectifs suivants ?
Rustre : Fr. Wieck l’était ; tout en accentuant lui-même
ce trait, ce fut un homme droit, un honnête homme.
Rustique : Clara était en cela la digne fille de son père,
et comme revêtue d'une carapace à toute épreuve,
elle était entière, la vie lui laissant peu de temps pour
la rêverie.
Romantique : Robert Schumann était en son for intérieur
un romantique exacerbé, mais dans la vie courante un homme pragmatique
; il avait, en fait, une double personnalité.
Réservée : Ernestine le fut-elle n'eut qu'un second rôle,
ne comptant pour rien, mais sachant s'effacer avec résignation,
sans réaliser si ce fut pour son malheur ou pour son bonheur.
Robuste : J. Brahms l'était dans son aspect physique ; dans sa
vie, comme dans sa musique, une force tranquille émanait de sa
personne.
Raffiné : F. Mendelssohn le fut sans conteste ; il avait de la
vie une conception noble et sans ambiguïté.
Royal : J. Joachim l'était comme violoniste et par sa fidélité
en amitié.
Rayonnant : Fr. Liszt l'était dans sa personnalité.
Clara
Schumann-Wieck & Robert Schumann
L’envers d’un mythe
ISBN : 2-84750-124-X - EAN : 9782847501247 - Prix
: 25 €